Innovation créatrice de nouvelles compétences
Oui
Innovation génératrice de nouvelles activités
Oui
Phase de développement de l'innovation
Commercialisé depuis plusieurs années

Date de création
Date de mise à jour

En bref

Nos véhicules deviennent de plus en plus connectés et autonomes, laissant la place à de nouveaux services et de nouveaux usages.



L'expérience de mobilité s'en trouvera indéniablement améliorée, mais ces services sont aussi synonymes de nouvelles menaces (cybersécurité).



Grâce au blockchain, l'industrie automobile espère se débarrasser des escroqueries qu'elle traîne depuis aussi longtemps qu'elle existe.



Popularisée par la monnaie électronique (le bitcoin), la technologie permet de stocker n'importe quel type d'informations dans une sorte de registre décentralisé et inaltérable : une fois qu'une information y est inscrite, il est théoriquement impossible de revenir en arrière pour la supprimer ou la modifier.



De façon plus générale, l'utilisation de la technologie blockchain au service de l'industrie automobile réduirait les risques de piratage de la voiture ou des données liées à la conduite ainsi que l'éventualité d'une panne de réseau.



Les blocs ne pouvant pas être modifiés et les informations n'étant pas centralisées, une attaque sur l'ensemble du réseau semble peu probable.



Il en est de même pour la panne : les informations se trouvant sur plusieurs serveurs, si l'un d'eux tombe en panne, cela n'affectera pas le fonctionnement du véhicule et la transmission de données.



Un atout de poids pour suivre l'usure et l'entretien d'un véhicule, notamment.









 

Innovation créatrice de nouvelles compétences
Oui
Innovation génératrice de nouvelles activités
Oui
Phase de développement de l'innovation
Commercialisé depuis plusieurs années

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Date de mise à jour

Description détaillée

Voiture connectée et protection des données



Qu'il s'agisse de régler son plein de carburant via son smartphone ou bien de partager sa position avec les véhicules qui nous entourent pour prévenir les accidents, l'exigence est la même.



Ces données doivent être protégées. Sans cela, jamais le développement d'une économie de valorisation des données ne verra le jour.



 





Plusieurs solutions existent pour sécuriser un véhicule connecté contre le piratage :

  • Le cryptage interne des données qui assure une protection contre les attaques malveillantes.
  • La sécurisation des communications entre les calculateurs et le cloud en équipant le véhicule de plusieurs pares-feux.
  • La séparation des fonctions d'info divertissement du reste de la voiture.



Une autre solution parmi les plus connues est celle de la Blockchain



La première association qui nous vient à l'esprit à l'évocation du blockchain est le bitcoin.

Cette crypto-monnaie est en effet le plus célèbre exemple d'application de cette technologie.



   

 

Qu'est-ce que la blockchain ?

La blockchain est avant tout une démarche technologique basée sur la cryptographie permettant d'enregistrer des échanges

Elle permet de réaliser des échanges en temps réel sécurisés au sein d'un réseau, sans risque de falsification, tout en respectant la propriété de la donnée.

Situer la blockchain:

La première blockchain est apparue en 2008 avec la monnaie numérique bitcoin, développée par un inconnu se présentant sous le pseudonyme Satoshi Nakamoto. Elle en est l'architecture sous-jacente.



Si blockchain et le bitcoin ont été construits ensemble, aujourd'hui de nombreux acteurs (entreprises, gouvernements, etc) utilisent cette technologie blockchain pour d'autres applications.



Cette technique est un outil prometteur pour l'industrie automobile par les gains d'efficience, de productivité et de réactivité qu'il procure.

 

Définition et explication:



C'est comme un grand livre de compte où les pages seraient des fichiers accessibles à tous sur internet et ces fichiers seraient garantis inaltérables par un réseau de pairs indépendants et incorruptibles.

Source xxxxx

Source : www.economie.gouv.fr - ©MEFR


Le principe de fonctionnement :



Le principe de la blockchain est que toutes les informations sont stockées dans des fichiers qui plutôt que d'être centralisés dans la même base de données, les fichiers sont distribués auprès des utilisateurs du réseau d'échange.



 

Source xxxxx

Source : www.nuvoenergie.com/



Ainsi, il existe autant de copies que d'utilisateur sur le réseau, ce qui rend l'information :

  • Ultra transparente,
  • Plus sécurisée (pour pouvoir pirater le réseau il faudrait modifier tous les fichiers qui existent ce qui est quasiment impossible).



Avec ce système, n'importe qui peut effectuer une transaction et la partager avec les autres utilisateurs pour qu'ils sachent que la transaction a été effectuée.



 

Source : www.shutterstock.com/



Chaque transaction sur le réseau est validée par une méthode de cryptologie asymétrique permettant de vérifier que la transaction :

  • est autorisée par les deux utilisateurs de l'échange
  • est faisable (j'ai les moyens financiers, ou je possède bien la propriété de ce bien).

 

Il existe plusieurs types de Blockchain

  • Les blockchains publiques : Ouvertes et accessibles à tous, tout le monde peut y effectuer ou vérifier des transactions.
  • Les blockchains privées : Ces dernières sont exécutées sur un réseau privé et les nœuds (utilisateurs) du réseau doivent avoir une autorisation pour y accéder.     Elles sont principalement utilisées pour expérimenter la technologie. On peut également retrouver des blockchains privées au sein d'entreprises pour faire communiquer différents systèmes d'information.
  • Les consortiums : Il s'agit d'une blockchain hybride : certains nœuds peuvent être rendus publiques, tandis que d'autres restent privés pour les actions sensibles. C'est donc une blockchain avec des accès gérés par une partie des acteurs, qui convient aux contextes réglementés comme les banques ou assureurs.

Comment ça marche ?

Toute blockchain publique fonctionne nécessairement avec une monnaie ou un token (jeton) programmable.

Le Bitcoin est un exemple de monnaie programmable.



Les transactions effectuées entre les utilisateurs du réseau sont regroupées par blocs.

 

Source : www.beaboss.fr




Composition d'une blockchain

Une blockchain est une chaîne de blocs contenant chacun plusieurs transactions, et qui vont être inscrits au fur et à mesure dans la blockchain par des nœuds du réseau.



Chaque bloc est validé par les noeuds du réseau appelés les “mineurs”, selon des techniques qui dépendent du type de blockchain. Dans la blockchain du bitcoin cette technique est appelée le “Proof-of-Work”, preuve de travail, et consiste en la résolution de problèmes algorithmiques.



 

Source : fotomek - stock.adobe.com





L'implémentation peut différer d'une blockchain à l'autre, mais les principaux éléments d'un bloc sont les suivants :

  • Un index
  • Un hash servant à identifier le bloc
  • Le hash du bloc précédent
  • Un timestamp
  • Un ensemble de transactions

Le premier bloc d'une blockchain est appelé le "Genesis Block".

Source https://medium.com/



Une fois le bloc validé, il est horodaté et ajouté à la chaîne de blocs. La transaction est alors visible pour le récepteur ainsi que l'ensemble du réseau.



Voici le principe général d'une blockchain 





Ce processus prend un certain temps selon la blockchain dont on parle (environ une dizaine de minutes pour le bitcoin, 15 secondes pour Ethereum).

En pratique, une blockchain est une base de données qui contient l'historique de tous les échanges effectués entre ses utilisateurs depuis sa création.

Les principales caractéristiques :

  • L'identification de chaque partie s'effectue par un procédé cryptographique.
  • La transaction est envoyée à un réseau (ou « nœud » de stockage) d'ordinateurs situés dans le monde entier.
  • Chaque « nœud » héberge une copie de la base de données dans lequel est inscrit l'historique des transactions effectuées. Toutes les parties prenantes peuvent y accéder simultanément.
  • Le  système  de  sécurisation  repose  sur  un  mécanisme  de  consensus  de  tous  les « nœuds » à chaque ajout d'informations. Les données sont déchiffrées et authentifiées par des « centres de données » ou « mineurs ». La transaction ainsi validée est ajoutée dans la base sous forme d'un bloc de données chiffrées (c'est le « block » dans blockchain).  
  • La décentralisation de la gestion de la sécurité empêche la falsification des transactions. Chaque nouveau bloc ajouté à la blockchain est lié au précédent et une copie est transmise à tous les « nœuds » du réseau. L'intégration est chronologique, indélébile et infalsifiable.



Une blockchain présente plusieurs intérêts majeurs :

  • Elle est transparente : bien que les échanges demeurent anonymes, n'importe qui peut les consulter.  
  • Elle est sécurisée : les transactions sont infalsifiables et sécurisées par des protocoles basés sur la cryptographie asymétrique.
  • Elle est indépendante de tout tiers de confiance ("trusted third party") : c'est l'ensemble du réseau qui se charge d'authentifier les transactions grâce à la cryptographie employée.

 


Utilisation

Le portefeuille:

Il s'agit du logiciel client qui va permettre de se connecter à une blockchain pour interagir avec cette dernière.

L'utilisateur constitue alors un nœud de la blockchain et peut synchroniser cette dernière sur son poste.



C'est ici que le terme de “décentralisation” prend tout son sens : une blockchain est stockée partout, chaque nœud du réseau en détient une copie.



 

Source : www.skf.com



Un portefeuille utilise la cryptographie asymétrique : l'utilisateur possède une clé privée et une clé publique afin d'échanger de manière sécurisée sur la blockchain.

La clé publique est connue par tous et sert d'adresse pour les échanges effectués.    



Il existe de nombreux domaines d'application tels que signer un contrat de mariage, voter électroniquement ou encore envoyer de l'argent à l'autre bout du monde.

En s'affranchissant de tout tiers de confiance extérieur, une blockchain assure des coûts et un délai considérablement réduits pour l'utilisateur.

 

Le potentiel de la blockchain:

Le caractère décentralisé de la blockchain, couplé avec sa sécurité et sa transparence, promet des applications bien plus larges que le domaine monétaire.





On peut classer l'utilisation de la blockchain en trois catégories :

  • Les applications pour le transfert d'actifs (utilisation monétaire, mais pas uniquement : titres, votes, actions, obligations…).
  • Les applications de la blockchain en tant que registre : elle assure ainsi une meilleure traçabilité des produits et des actifs.  
  • Les smart contrats : il s'agit de programmes autonomes qui exécutent automatiquement les conditions et termes d'un contrat, sans nécessiter d'intervention humaine une fois démarrés.

Panorama des technologies "Blockchain" existantes



Il existe différentes technologies de Blockchain : 

Ethereum

Créé par Vitalik Buterin en 2014, Ethereum permet, au-delà des fonctions de Bitcoin, de créer des contrats intelligents (smart-contract), c'est-à-dire des comptes pouvant transporter des ethers (crypto monnaie) pilotés par du code informatique.

n 2017, les smart-contract sont principalement utilisés pour l'émission de jetons et les levées de fonds directement sur la Blockchain.



 

Source : www.numerama.com

IOTA

IOTA est une crypto-monnaie dont l'architecture repose sur le concept du graphe orienté acyclique.

Le « Tangle » matérialise cette chaîne de blocs non-linéaire.

Avec ce système, IOTA espère bénéficier d'une scalabilité qui ne fera que croître avec le nombre grandissant de transactions.

IOTA a pour objectif premier de devenir la crypto monnaie de l'Internet des choses (IoT). Afin de faciliter les micro transactions inhérentes à cet écosystème, il n'y a pas de frais de transaction.



 

Source : www.enregistrersous.com

Hyperledger

Hyperledger est une plateforme open source de développement de Blockchain.

Ce projet, initié en décembre 2015 par la fondation Linux, a été rejoint plus tard par IBM.

Le développement s'y fait essentiellement en langage Go.

Tendermint

Tendermint est une plateforme open source de Blockchain permettant l'exécution de smart-contract multi-langages dont l'algorithme de consensus PBFT résiste à la panne, même si 1/3 des acteurs sont malveillants ou déconnectés.

Les champs d'exploitation sont immenses 



Banques, assurance, santé et industrie pharmaceutique, supply chain de nombreux secteurs (agroalimentaire, luxe, commerce international, distribution, vins, aéronautique, automobile…), industrie musicale, énergie, immobilier, vote…



Surtout, la blockchain ouvre la voie d'un nouveau web, le web décentralisé, et d'une nouvelle économie numérique, la token économie.



La blockchain est une technologie polyvalente ayant la capacité de s'adapter à de nombreux secteurs d'activité.

Évidemment chaque secteur d'activité ne s'intéresse pas à cette technologie pour les mêmes raisons. 

 


 

Application au domaine de l'automobile

 

La Blockchain sécurise la voiture connectée:

Appliqué au domaine de l'automobile connectée, ce système permettra d'attribuer à chaque véhicule une identité numérique décentralisée par le simple ajout de données à la blockchain.

Cette technologie va révolutionner la manière dont les véhicules connectés communiquent avec d'autres appareils IoT "Internet des objets".



Avec elle, de nouvelles fonctionnalités améliorées vont apparaître dans les domaines de l'assurance, de l'historique de navigation du véhicule, des services de covoiturage …… et le champ des possibles est multiple à l'image de Volvo, Jaguar, Lamborghini,….    

La technologie blockchain peut non seulement accélérer la transition vers les véhicules autonomes, mais également ouvrir la voie aujourd'hui à de nombreux cas d'usage pour la voiture connectée.





En voici quelques exemples :

Smart contracts

L'un des principaux avantages de la blockchain est de permettre l'exécution de "smart contracts", ou contrats intelligents.

Le principe : un programme informatique exécuté sur la blockchain.

        

Ces contrats intelligents sont applicables aux transactions monétaires et aux échanges de biens ou de services, sans conflit possible et sans intermédiaire.



 





Pour les OEM (Fabricant d'Equipement d'Origine), les opérateurs de télécommunications et les compagnies d'assurance, c'est une vraie aubaine.

Le consommateur pourra acheter une voiture connectée en ligne et repartir au volant de son nouveau véhicule en quelques minutes.



La voiture se chargera elle-même de commander et de payer sa vidange, avec une prestation quasi immédiate.

Elle pourra également régler sa cotisation d'assurance et ses frais de péage de manière transparente et instantanée.

Communications V2X/V2I et conduite automatisée

Avec l'apparition des technologies V2X, V2I, qui permettent aux véhicules connectés de communiquer entre eux et avec les objets qui les entourent, la blockchain pourrait bien devenir un élément moteur clé de cette nouvelle ère.



Grâce à la blockchain, les OEM pourraient bénéficier d'une rapidité et d'une sécurité de transfert de données encore impossibles aujourd'hui. Chaque transmission serait traçable.



 



Les services de covoiturage ne seraient pas en reste, avec des transferts de données plus sécurisés, des fonctions de géolocalisation et un système de paiement transparent entre passager et véhicule.



Dans la perspective de l'automatisation complète des véhicules, la blockchain permet d'envisager un échange d'informations ou d'argent entre différents véhicules et entre des véhicules et une infrastructure ou d'autres objets IoT.

Certifier l'authenticité du véhicule

L'Aventador S de Skyler Grey est devenue la première Lamborghini à être certifiée grâce à la technologie Blockchain.



Son processus d'authenticité est axé sur deux points :

  • éliminer la contrefaçon
  • certifier toutes les informations relatives au véhicule.

 



Pour comprendre en quoi la Blockchain est utile à Lamborghini, il faut se pencher sur le modèle de certification actuelle.

Aujourd'hui, lorsqu'un véhicule est revendu, il passe entre 800 et 1000 inspections de certification au siège de la marque, en Italie.

Ce processus monopolise du personnel et prend du temps entrainant logiquement des coûts importants.



Grâce à la blockchain, Lamborghini numérise son processus d'authentification en créant un réseau de confiance entre techniciens, ateliers de réparation, concessionnaires et autres acteurs. Chaque véhicule sera livré avec un dossier infalsifiable comprenant de nombreuses informations sur l'historique du véhicule.

La traçabilité pour prouver son engagement éthique

La traçabilité est une des caractéristiques très appréciées de la Blockchain.

Dans le secteur de l'automobile, ont fait appel à cette spécificité pour améliorer le suivi du cobalt, un minerai que l'on retrouve dans les batteries des voitures électriques.



La chaine d'approvisionnement de cobalt de nombreux groupes a été plusieurs fois pointée du doigt ces dernières années.

En cause, des enquêtes prouvant que l'exploitation du minerai était susceptible d'être la source du travail d'enfants dans des pays défavorisés.

 




 

Récompenser ses conducteurs en cryptomonnaies

Les conducteurs pourraient gagner de l'argent et effectuer des paiements durant leurs déplacements.

          

Cette technologie permet au véhicule d'être en interaction constante avec les fournisseurs de services de navigation et les autorités.

Ces derniers peuvent ainsi récupérer de nombreuses données comme le niveau de trafic ou l'état des routes.

Ensuite, les conducteurs pourraient utiliser ces récompenses pour payer leur parking, le péage ou encore charger la batterie de sa voiture.

la blockchain jouera très vite un rôle majeur dans l'industrie automobile

Des échanges en réseau sécurisés et certifiés entre entreprises partenaires ou entre membres d'un écosystème (une entreprise et ses clients ou ses fournisseurs par exemple).

 





Des échanges en temps réel pour répondre aux exigences de réactivité. Voici ce qu'offre la blockchain, ou « chaîne de blocs » en français.

Grâce à cette technologie, les données dans la blockchain sont inaltérables, infalsifiables et stockées de manière décentralisée et sécurisée.



Un constructeur automobile, ses fournisseurs, ses équipementiers, ses fabricants et ses clients sont autant d'écosystèmes dans lesquels les besoins de transversalité, de rapidité, de transparence dans l'information sont cruciaux.



 





La technologie blockchain est l'opportunité de passer du traditionnel rapport client-fournisseur à une relation partenariale plus pérenne.

La technologie blockchain sera utilisée comme un outil digital collaboratif multi-entreprises au sein de la filière automobile.



Ainsi, elle est source de gains de productivité et d'une intelligence collective pour les entreprises qui l'utilisent. Pour le client, elle permet par exemple de certifier les informations de réparation et de maintenance de son véhicule lors de sa revente



L'automobile de demain sera électrique, connectée, autonome et partagée. Un avenir plus technologique que jamais qui devra s'adapter aux nouveaux usages, aux nouveaux besoins et aux contraintes règlementaires. 



 





Une vingtaine de projets de déploiement de cette technologie ont été identifiés, notamment sur la traçabilité des transactions financières, sur les échanges au sein de la chaîne logistique (ou supply chain) et sur ceux dans le réseau de ventes. Certains d'entre eux seront déployés très prochainement.

 

Ce qu'il faut retenir

  • La blockchain est un outil qui permet de stocker et de transmettre les informations de manière fiable, transparente et sécurisée.
  • Elle retrace l'historique de tous les échanges qui ont pu être effectués depuis l'ouverture d'une blockchain.
  • Vous trouverez des blockchains publiques et privées.
  • Dans une blockchain, toutes les transactions sont traitées sous la forme de blocs devant être validés par des nœuds de réseau avant d'apparaître dans la blockchain et d'être visible de tous les utilisateurs.
  • Sa transparence et sa sécurité permettent à la blockchain de pouvoir être utilisée dans plusieurs applications qui sortent du cadre de la finance.
Constructeurs concernés

Tous les grands constructeurs et les équipementiers mondiaux sont concernés par ces nouvelles technologies permettant la sécurisation des données.

Innovation engendrant des entretiens Non
Innovation engendrant des réparations Non
Dispositif législatif en rapport avec l'innovation

RGPD, ISO2700x, NIST 800, SAE J3061, AUTOISAC, NHST,

Contrôle technique

Rien à ce jour n'est prévu dans les procédures de contrôle technique pour réaliser des opérations de vérification du dispositif "Blockchain". 

Mots-clés

Véhicule connecté, Cryptographie, Blockchain, Bitcoin, Ethereum, IOTA,Tangle, Données, cryptées


Méthodes et pratiques

Ce type de technologie ne requiert généralement que des mises à jour des logiciels contenus dans les calculateurs.



Étant donné la forte intégration de ces systèmes autour de la sécurité des données du véhicule connecté, la maintenance et la réparation requièrent une bonne maîtrise des outils informatiques et des process de sécurité lors des mises à jour des calculateurs.


 

Tous les intervenants doivent :

  • Veiller à la bonne pratique des process autour de la sécurité des données.
  • Contrôler la qualité d'émission et de la réception de données.
  • Vérifier les besoins de mise à jour des différents boîtiers.
  • Maîtriser les tests via l'outil de diagnostic pour vérifier le bon fonctionnement des éléments du système et les connexions sécurisées sans fil du véhicule.
  • Analyser les paramètres des fonctions de service offert par la blockchain.

Attention

Il est important de ne pas modifier certains réglages accessibles par les utilisateurs.

Certaines modifications peuvent facilement rendre inopérant la sécurité des données du véhicule.

Entreprises concernées aujourd'hui Véhicules industriels, Centres auto, Spécialistes, MRA, RA2, RA1, Equipementiers
Métiers concernés Encadrement d'atelier, Mécanicien-Technicien Auto, Réceptionnaire

Impact sur les compétences en atelier

Pour tous les intervenants:

 

  • Avoir des connaissances de base en informatique.
  • Avoir une connaissance générale des systèmes télématique.
  • Connaitre le processus de souscription et d'activation des services connectés utilisant la technologie blockchain.
  • Connaitre la RGPD (notions).



Les techniciens doivent être en mesure de:

 

  • Connaitre les nouveaux réseaux électriques et sans fil qui permettent de transmettre des données sécurisées.
  • Maitriser les procédures de connexion et de contrôle du système.
  • Maitriser la technologie multi média et connecté du véhicule.
  • Analyser les paramètres de ces systèmes.
  • Réaliser les initialisations des boitiers.
  • Connaitre les procédures de mises à jour.
  • Maitriser les contrôles de réseaux électrique analogique et numérique
  • Connaitre les contraintes, les process généralistes ou spécifiques aux constructeurs.
  • Réaliser des interventions de diagnostic comme tout système à gestion électronique.
  • Connaitre l'environnement télématique.



Les réceptionnaires et les vendeurs peuvent:

 

  • Être en mesure d'orienter sur l'utilisation adéquate des systèmes par l'utilisateur.
  • Connaître les services sécurisés généralistes ou spécifiques aux constructeurs.
  • Être en mesure de faire évoluer le pack service ou abonnement du client selon les préconisations du constructeur et les désidératas du client.

Exemple d’outillage approprié

Il n'y a pas d'outillage spécifique pour le contrôle des données.



L'outil de diagnostic et les interface constructeurs restent les outils indispensable pour le contrôle des données. 

Outil de diagnostic - Configuration
© GNFA


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